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« Avec l’Imagerie d’Épinal, la Sem joue son rôle de levier économique »

Publié le 18 décembre 2015

Reprise l’an dernier par Pacôme Vexlard et Christine Lorimy, soutenue par la Sem de développement d’Epinal-Golbey, l’emblématique Imagerie d’Epinal (Vosges) veut croire à sa renaissance. Créé au 17e siècle, l’éditeur de planches illustrées veut entrer de plain-pied dans le 21e siècle, à la grande satisfaction de Michel Heinrich, député-maire d’Épinal et président de la Sem. Rencontre à l’approche des fêtes où l’Imagerie ouvre un pop-store à Paris jusqu’au 3 janvier.

Michel Heinrich, député-maire d’Épinal et président de la Sem d’Epinal-Golbey

Quel rôle a joué la Sem dans l'opération de sauvegarde de l'Imagerie ?

Elle préexistait à cette reprise et elle est dans son rôle en participant à cette opération de reprise. Elle est le pilier de la holding créée il y a plus d'un an, dans laquelle elle détient 75 % des parts, les deux autres repreneurs se partageant les 25 % restants. Le capital s'élève à 850 000 euros. Nous y avons instillé 100 000 euros de compte-courant pour faire face aux premiers pas de l'entreprise. Nous voulions clairement ancrer localement cette entreprise emblématique, dont notre territoire ne peut imaginer la disparition. Mais la Sem n'a pas vocation à rester éternellement dans le capital.

C'est-à-dire…

Son rôle consiste à exercer un effet de levier économique pour favoriser l'émergence ou le maintien de l'activité économique sur le territoire. Ensuite, en fonction des résultats dégagés par l'Imagerie, les deux repreneurs prendront progressivement toute la place qui leur revient. Les 100 000 euros de compte-courant seront remboursés dès que les subventions prévues de la Région et du Conseil départemental auront été versées. Et cette transition se poursuivra au fur et à mesure des bénéfices dégagés, les deux repreneurs envisageant de faire entrer de nouveaux partenaires dans le capital.

Un objectif qui semble atteignable tant l'entreprise fourmille de projets…

La gestion d'une telle entreprise n'était pas simple et les anciens actionnaires locaux, réunis autour d'Éric Staub, ont fait du bon travail (ndlr, de 1984 à 2014). Aujourd'hui, une réelle dynamique est en cours, avec la volonté d'ouvrir une boutique à Paris avant la fin de 2016, puis deux autres à Londres et Bruxelles. Sans oublier l'intérêt croissant d'artistes contemporains (1) qui démontrent que nous sommes vraiment sur la bonne voie.

Stéphane Menu

(1) Le caricaturiste Laurent Blachier, la dessinatrice de mode Carlotta, l'illustrateur Serge Bloch ou encore Joann Sfar participent de la création de nouveaux modes graphiques.


 

Séduire Paris

Jusqu'au 3 janvier, l'Imagerie d'Epinal s'attaque à la capitale en ouvrant un pop-store, traduisez boutique éphémère à Paris, avec le soutien de la Région Lorraine. 200 m² à deux pas de La Bastille pour renvoyer aux Parisiens quelques clichés…

Le Pop-Up store de l'Imagerie d'Épinal

51 boulevard Beaumarchais
75003 Paris (M°Bastille ou Chemin-Vert)

Jusqu'au 3 janvier
Du mardi au dimanche inclus
De 11h à 19h30

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