- Apparition en Alsace Moselle de sociétés communales de droit allemand, les "Stadtwerke".
- Vote des décrets-lois Poincaré qui officialise les Sem permettant aux communes de détenir jusqu’à 40% de leur capital.
- La seconde grande vague de création de Sem - grande loi de reconstruction du 28 octobre 1946 puis «Plan Monnet 1947-1953».
- Le décret Bloch-Lainé ouvre aux Sem le champ de l'aménagement du territoire et porte la participation maximale des collectivités locales à 65% du capital. Une vingtaine de Sem sont en activité.
- La barre des 300 Sem est franchie.
- La crise économique et le désengagement de l'Etat frappent durement les Sem, surtout en Ile-de-France mais les 650 Sem en activité restent des outils légitimes.
- Les lois de décentralisation (lois Deferre et la loi du 7 juillet 1983) donnent l'essentiel des pouvoirs de construction, d'urbanisme et d'action économique aux collectivités locales. Leur participation, désormais obligatoirement majoritaire, est portée au plafond de 80%.
- Le cap des 1 000 Sem est passé. Un pic sera atteint 5 ans plus tard avec 1 529 Sem.
- La Loi Sapin étend aux Sem de services le régime d'appel à la concurrence pour les délégations de service public.
- Une nouvelle loi sur les Sem reconnait aux élus présidents et administrateurs un statut pleinement sécurisé de mandataire de leurs collectivités locales.
- Création des Sociétés publiques locales d'aménagement (Spla), sociétés à capitaux exclusivement publics.
- Au vu du caractère positif de l’expérience des Spla, généralisation du statut à tous les domaines d’activité avec la création des Sociétés publiques locales (Spl).
- Création des Sociétés d'économie mixte à opération unique (SemOp) avec un capital mixte pour réaliser une seule mission.
- Les 3 premières SemOp voient le jour sur fond de réforme territoriale.
- La loi n° 2019-463 du 17 mai 2019 vient sécuriser l'actionnariat des entreprises publiques locales.