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Île-de-France

Elogie-Siemp, une transformation qui ne manque pas de classe !

Publié le 22 septembre 2021, par Laurence Denès

À deux pas des Champs-Élysées, un ancien établissement primaire parisien a été transformé en logements sociaux dans le cadre d’un projet soucieux d’associer mémoire et modernité. Ou comment, d’une école faisant transformation, Elogie-Siemp a su faire une transformation qui peut faire école.

Dans le 8ème arrondissement de Paris, une ancienne école donne une belle leçon de transformation sous la conduite de Elogie-Siemp. Crédit : ©Cyril Bruneau

Comment répondre au besoin de logement ? À Paris en particulier, la question est vitale. Aussi, le concept de réversibilité y fait-il son chemin, dopé par les défis environnementaux auxquels le secteur du bâtiment doit faire face. Ainsi, ancienne école primaire libérée en 2017 à la faveur d’un nouvel équipement, l’immeuble situé au 12 de la rue de Monceau – Paris 8ème – accueille désormais 24 logements sociaux auxquels s’adjoint un local d’activités.

Un vrai devoir de mémoire

Il est vrai, le bâtiment n’en était pas à sa première ligne de réécriture ! « Construit en 1929 pour abriter des bureaux, il n’avait déjà été transformé en école que dans le milieu des années cinquante », rappelle Olivier Imbert, directeur de la maîtrise d’ouvrage chez Elogie-Siemp, troisième bailleur social de la Ville de Paris en charge du chantier. Néanmoins, s’il avait déjà vu la leçon, le bâti a dû, cette fois, se plier à une nouvelle grammaire architecturale : « le projet devait conserver au maximum la mémoire des lieux tout en affichant son engagement environnemental », explique Sandra Charpentier, chargée d’opération chez le bailleur. Radiateurs en fonte, serrurerie, carreaux de carrelage et même portemanteaux… « De nombreux éléments des années trente ont donc été réemployés, jusqu’aux anciennes cages d’escalier ferronnées, retravaillées pour décorer les cuisines des T5 » raconte-t-elle.

L’environnement au tableau

Mais pour être un travail de mémoire, le chantier se devait aussi d’être un exercice d’anticipation. Derrière les façades restaurées à l’existant, les exigences durables ont donc été la règle, depuis le remplacement des menuiseries extérieures par du double vitrage jusqu’à la création de terrasses et toitures végétalisées en passant par un nouveau jardin de pluie pour limiter le rejet des eaux pluviales, en lieu et place de l’ancienne cour. Last but not least, deux chaudières numériques, qui chauffent donc l’eau à partir de la chaleur dégagée par des processeurs informatiques, participent aussi aux économies d’énergie de l’immeuble, lequel obtient, après travaux, l’étiquette B… Avec un coût travaux de 2 200€/m2, une très bonne note pour saluer cette jolie copie sans faute.

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