La première journée « Bas Carbone » avait notamment permis à François-Xavier Cahn, président de l'Ordre des architectes de Franche-Comté, de revenir sur la complexité de produire un bâtiment économe en énergie tout en le préservant des mauvais comportements, et cela de la conception jusqu'à l'usage. Aussi, s'était-il permis un clin d'œil en précisant « qu'un permis d'habiter, pourrait bientôt devenir un passage obligatoire pour l'attribution d'un logement ».Si « la concertation des métiers et la qualification des entreprises s'observent de plus en plus fréquemment en amont », avait rappelé Rodolphe Lanz, secrétaire général de la Fédération française du bâtiment pour la Région Franche-Comté, la sensibilisation des usagers reste à traiter en aval. Cela est primordial pour que le logement ne s'apparente pas à une prison énergétique pour son occupant. Vu sous cet angle, l'efficience de l'énergie en devient plus importante que la source elle-même.Jean-Marie Sermier, député-maire de Cramant, avait d'ailleurs introduit le débat en précisant que la performance énergétique ne fait pas tout et qu'un « écoquartier ne peut se résumer à être un quartier high-tech ». La mixité sociale et fonctionnelle semble être la condition sine qua non au mieux-vivre ensemble. Encore faut-il pouvoir convaincre les habitants, l'intérêt individuel (notamment les dessertes) restant prépondérant.Le ton est donné et le rendez-vous est pris, le 29 mai à Besançon.
La Fédération des Epl de Bourgogne Franche-Comté et ses partenaires ensemble vers la ville de demain
Après avoir traité des aspects technique et énergétique des solutions « décarbonées » à Dole le 29 novembre 2011, EDF, l’USH et la Fédération des Epl Bourgogne Franche-Comté s’apprêtent à poursuivre, en compagnie d’Orange et de la CDC, leur réflexion en matière de ville durable. Pour cette nouvelle rencontre qui aura lieu le 29 mai à Besançon, il sera question des financements de la ville de demain, des TIC et du déploiement du très haut débit.
