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Une Sem pour le Vendée Globe … trois questions à Philippe de Villiers, président du conseil général et de la Saem

Publié le 27 juin 2008, par Propos recueillis par Mylène Nétange/Naja

La Saem Vendée a été constituée en 2003 afin d’organiser le Vendée Globe, course de bateaux autour du monde en solitaire, reconnue mondialement. Pourquoi une Sem pour gérer cet événement ? PDV – L’avantage de la Sem Vendée, constituée pour racheter la course, c’est qu’elle permet de fédérer tout un département derrière un événement sportif […]

Philippe de Villiers, président du conseil général de la Vendée

La Saem Vendée a été constituée en 2003 afin d’organiser le Vendée Globe, course de bateaux autour du monde en solitaire, reconnue mondialement. Pourquoi une Sem pour gérer cet événement ?

PDV – L’avantage de la Sem Vendée, constituée pour racheter la course, c’est qu’elle permet de fédérer tout un département derrière un événement sportif majeur, assurant des retombées qui rejaillissent sur toute l’économie locale.
La Vendée est en effet le premier pôle européen pour la construction de bateaux de plaisance, et le 2e département touristique en France. Le Vendée Globe est donc une vitrine sans aucun équivalent pour faire la promotion de ces secteurs d’activités. La Sem Vendée a ainsi permis de rassembler les principales collectivités qui sont à l’origine de l’événement, le Conseil général de la Vendée, la Ville des Sables d’Olonne, ainsi que les représentants du monde économique, Chambre de Commerce et d’Industrie de la Vendée et les 30 plus grandes entreprises vendéennes.

Quels sont les apports pour le département de la Vendée, pour l’identité départementale ?

PdV – Les premières retombées pour la Vendée sont bien sûr les retombées économiques et médiatiques : pour 1 € investi c’est près de 10 € de retombées pour la Vendée. Les retombées économiques directes, c’est-à-dire le chiffre d’affaires directement lié à une augmentation de la fréquentation touristique en Vendée, ont été estimées à 15 millions d’€ pour la dernière édition selon une étude réalisée par le cabinet FIGESMA à l’issue du Vendée Globe 2004-2005 ; les retombées presse, ou retombées indirectes liées à la visibilité de la Vendée dans les médias, ont été évaluées à 7 millions d’€.
Pour le Vendée Globe, plus de 800 000 personnes viennent aux Sables d’Olonne, au départ et aux arrivées, et la couverture médiatique est à la hauteur de celle des plus grands événements sportifs internationaux.

Lors de la dernière édition en 2004 :

  • TV : 11 966 sujets pour 276 heures d’antenne,
  • Radio : 7270 sujets pour 195 heures d’antenne,
  • Presse : 12 566 articles,
  • Site Internet officiel en langue française et étrangère : 135 243 000 pages consultées pour plus de 10 000 000 visites.

Bien sûr les Vendéens sont conscients de toutes les retombées générées par le Vendée Globe, mais au-delà des chiffres ils se retrouvent tous dans les valeurs de l’événement. Sur les pontons des Sables d’Olonne on trouve aussi bien les passionnés de la mer de la côte vendéenne, que les habitants du bocage amoureux de la course.

Un événement international pour un nouveau modèle de communication territoriale ?

PdV – La Vendée, pour la promotion du département, a choisi le concept de département événement, c’est-à-dire que plutôt que de réaliser des achats d’espaces publicitaires traditionnels, la Vendée s’appuie sur les plus grands événements sportifs au niveau international pour mettre en avant ses atouts touristiques et économiques. C’est ainsi qu’aujourd’hui tous les quatre ans, en Vendée, a lieu le tour du monde à la voile en solitaire et sans escale, le Vendée Globe, et que tous les 6 ans (1993, 1999, 2005, 2011) nous organisons le grand départ du Tour de France cycliste.
Grâce à ces événements, la Vendée accueille aujourd’hui près de 5 millions de touristes et elle est le département qui compte le plus grand nombre d’entreprises par habitant (1 entreprise pour 16 habitants). Plus particulièrement pour cette édition du Vendée Globe notre priorité est de renforcer cette dimension internationale. C’est avec satisfaction que nous voyons l’inscription de 13 skippers étrangers pour 30 concurrents sur la ligne de départ.
En moins de 6 éditions le Vendée Globe s’est donc imposé comme l’un des plus grands événements nautiques dans le Monde.

Philippe de Villiers au départ du Vendée Globe 2004-2005 avec Benoit Parnaudeau, skipper de Max Havelaar Charente-Maritime © Jacques Vapillon/Pool DPPI

Philippe de Villiers au départ du Vendée Globe 2004-2005 avec
Benoit Parnadeau, skipper de Max Havelaar Charente-Maritime
© Jacques Vapillon/Pool DPPI

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