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France entière

Les Epl dans la presse (20 juillet 2021)

Publié le 20 juillet 2021

Dans le monde d’après, les friches sont dépolluées, le trams s’étirent, les Entreprises publiques locales limitent l’empreinte carbone et les parcs champêtres s’offrent à la curiosité des habitants. Le savoir-faire des Epl est mobilisé pour accélérer l’adaptation des territoires aux défis posés par les transitions.

Le tram de Genève s’étire (Photo Wikimédia Commons)

Dans le Grand Genève, le tram des Nations rapproche un peu plus la Suisse de la France

La construction transfrontalière est un combat de tous les jours. Dans le Grand Genève, le projet d’extension du tram des Nations prend forme. « Après la période de concertation de septembre 2019 à décembre 2020, les résultats de ces démarches ont été présentés à la fin du mois de juin par les représentants politiques du canton et les acteurs du monde des transports », révèle la Voix de l’Ain dans son édition du 9 juillet. À l’horizon 2025, « le tram 15 » sera prolongé de la place des Nations au Grand-Saconnex (Suisse), et à terme, ira jusqu’à Ferney-Voltaire (France, Ain). Mieux, en 2030, sur la ligne 15, on passera d’un pays à l’autre, de Saint-Julien-en-Genevois à Ferney-Voltaire. De quoi ravir les frontaliers « et une manière de relier l’est de l’Ain et la Haute-Savoie en plus des liaisons ferroviaires avec le réseau Léman Express au départ de Valserhône », ajoute le journal. Un trajet particulièrement apprécié des habitants helvétiques qui trouvent, du côté de Saint-Julien, un hôpital pour compléter une offre sanitaire moins complète. « Ce projet, c’est le retour du tramway à Ferney-Voltaire, qui existait il y a une centaine d’années. La présence de toutes les équipes et de l’agglomération montrent l’intérêt pour ce projet », se réjouit le maire de la commune de Ferney, Daniel Raphoz. Un saut qualitatif dans le domaine des mobilités rendu possible par le passage du tramway à travers le futur quartier Ferney-Genève innovation, une Zac aménagée par la Spl Territoire d’innovation pour le compte de Pays Gex agglo. Ce projet d’extension est plus qu’un tram puisqu’il « va modifier la mobilité sur le canton et l’ensemble du Grand Genève, il est un exemple de gouvernance participative avec la concertation de 1 500 usagers, dont ont émergé 214 propositions. Il se voudra aussi être un modèle local en matière de réduction des véhicules pour tendre au zéro émission de CO² », précise La Voix de l’Ain. Le début des travaux est prévu au deuxième trimestre 2023 pour une mise en service à la fin de l’année 2025.

La fierté de la Ferté-Macé

Il y avait du beau monde, le 2 juillet, à La Ferté-Macé (Orne). Le Publicateur libre (13 juillet) annonce en effet que Flers Agglo y a livré un bâtiment rénové. Yves Goasdoué, président de l’Agglo, avec Christine Royer, sous-préfète d’Argentan et Daniel Juvin, PDG du groupe Grandis avaient fait le déplacement. « Après les magasins Prisunic, Leclerc et Bricomarché (fermé en 2008), le site d’un hectare de l’avenue du Président Coty à La Ferté-Macé (Orne) s’apprête à accueillir à l’automne les ateliers de La Ferté Couture. Flers Agglo a livré à l’entreprise le site qu’elle a racheté, dépollué et réhabilité », indique le journal. Ce projet a vu le jour en 2017 quand La Ferté-Macé a rejoint l’Agglo. « Dans le cadre des visites d’entreprises que j’ai effectuées, les dirigeants de la Ferté Couture m’ont exprimé leurs besoins de développement, confie Yves Goasdoué. Connaissant l’existence de cette friche industrielle en entrée de ville, nous avons étudié la possibilité d’y transférer l’activité ». Installée depuis 1986 et rachetée par le groupe Grandis en 2013, La Ferté Couture est un acteur majeur du prêt-à-porter de luxe. Dans le cadre de sa compétence économique, Flers Agglo a confié la conduite du projet à la SHEMA (société d’économie mixte spécialisée dans le développement économique et l’aménagement) et la conception du bâtiment au cabinet Lylian Ollivier Architecte. Après la dépollution du site, les travaux ont été engagés. Au total, l’entreprise disposera de plus de 3 200 m2 d’ateliers et de bureaux.

Stéphane Quadrio, nouveau directeur adjoint de la Spla Europolia à Toulouse

Dans son édition du 13 juillet, le site d’informations spécialisée AEF annonce la nomination de Stéphane Quadrio au poste de directeur adjoint de la Spla de Toulouse métropole, Europolia. Cette réorganisation suit une logique : pour « participer activement et concrètement à la réalisation d’une ville qui réduit son empreinte, s’adapte au changement climatique » et « conçue autour des nouveaux usages urbains », Europolia réorganise son organigramme. Stéphane Quadrio occupait jusque-là le poste de directeur de l’aménagement au sein de l’Établissement public d’aménagement de Saint-Etienne. Créée en 2011 par Toulouse métropole et la région Occitanie, la Spla charge d’assurer « la supervision et le pilotage opérationnel de l’ensemble des activités » de l’aménageur et notamment des équipes mobilisées sur les projets Grand Matabiau, quais d’Oc et sur le pôle économique du MEETT (nouveau parc des expositions), assure la Spla. Simultanément, « Europolia a procédé à la promotion, à compter du 1er juillet, de Cédric Chenot comme directeur des études et du développement. Jusque-là responsable d’opérations et responsable du pôle d’échanges multimodal sur le projet Grand Matabiau, quais d’Oc, il coordonnera désormais les projets d’études et opportunités de développement de la Spla », écrit AEF.

À Rennes, un immense « parc champêtre » va naître à Beauregard

Dans son édition du 12 juillet, Ouest-France consacré un article au « dernier quartier de Rennes à sortir de terre, Beauregard [qui] ne bénéficiait pas encore de parc ». Longeant la rocade ouest de Rennes, les habitants des Zones d’activité concertées (Zac) de Beauregard et Beauregard Quincé bénéficieront d’un « parc champêtre » en ville. « Ces 15 ha de zone naturelle qui seront renommés « parc champêtre du haut Quincé » existent déjà. Mais hormis quelques riverains un peu roublards (et n’ayant pas peur de s’enfoncer par endroits dans un terrain spongieux), « la plupart des habitants du quartier n’y vont pas », confirme Philippe Clément dans les colonnes du quotidien local. Le chef de projet de Territoires, Société publique locale d’aménagement liée à Rennes métropole, confirme qu’il faut « trouver où entrer, et il n’y a pas vraiment de chemin sur ce terrain très humide ». Pour ne pas altérer la biodiversité, « seul un sentier piétonnier qui en longe les contours sera aménagé au cœur de cet espace bocager ». L’idée est tout de même d’ouvrir le lieu, sans en faire un sanctuaire : un pumptrack (parcours de bosses et de virages pour vélos) ravira les enfants ainsi qu’une aire de jeux qui leur sera destinée. « Avec, clou du spectacle, un triton géant dans lequel on pourra entrer, ou escalader », écrit Ouest-France. 3 000 arbres et arbustes seront également plantés ; un projet d’agriculture urbaine et de restauration, à la ferme proche du Quincé, vient de voir le jour. Une manière d’harmoniser le lien entre nature et ville. « C’est par la densification de l’habitat que l’on peut préserver des terres naturelles », résume Marc Hervé, adjoint à la maire en charge de l’urbanisme. « S’il avait fallu loger toutes les familles de cet immeuble dans des pavillons individuels au même endroit, tout cet espace naturel disparaîtrait ». Il s’agit là du « cœur de la stratégie urbaine de Rennes : faire dialoguer ville et nature, comme à Baud-Chardonnet, Maurepas… », se réjouit l’élu. C’est au printemps prochain que les curieux trouveront le chemin de ce parc champêtre. Coût de l’opération : 3,5 millions d’euros.

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