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Habitat : Les Epl, partenaires des collectivités dans la lutte contre l’insalubrité

Publié le 8 janvier 2010

De Paris à Kourou, les Entreprises publiques locales mettent leur savoir-faire dans les domaines de l’aménagement et de la construction au service des politiques d’éradication de l’habitat insalubre. Un engagement au cœur de la lutte contre la précarité sociale.

En quinze ans, la Simko a réussi à résorber les principaux bidonvilles de la Commune de Kourou. © Simko

Malgré la multiplication des programmes de construction neuve au cours des dernières années, la pénurie de logements persiste dans l’hexagone. Dans ce contexte, la résorption de l’habitat insalubre constitue un enjeu majeur, non seulement pour pallier le manque de toits, mais et surtout pour permettre aux plus démunis de vivre dans la dignité. Un défi bien intégré par les collectivités et leurs partenaires.

C’est ainsi que la Ville de Paris, après avoir identifié 1 030 immeubles nécessitant une réhabilitation, a fait appel en 2002 à la Siemp pour traiter les 434 bâtiments les plus gravement atteints. Fin 2010, la société aura achevé avec succès la rénovation ou la reconstruction de quelque 2 300 logements, dont deux tiers voués au logement social. En vue de capitaliser ce savoir-faire nouveau, Paris et la communauté d’agglomération de Plaine Commune ont décidé de créer une société publique locale d’aménagement baptisée Soreqa (Société de requalification des quartiers anciens).

Non loin de là, la Semercli repère et éradique les logements insalubres de la Ville de Clichy depuis 2003. Après avoir traité 623 logements en vertu d’une convention d’éradication de l’habitat indigne de cinq ans, la Sem s’est engagée en 2008 à réhabiliter 151 immeubles dans le même délai dans le cadre d’une OPAH-RU (Opération programmée d’amélioration de l’habitat de renouvellement urbain). Une opération qui devrait aboutir à la livraison de 1 800 logements d’ici la fin 2013.

Également confrontées à la paupérisation de leur centre ancien, les villes de Hyères et Toulon se sont tournées vers la Sem spécialiste de l’aménagement et du renouvellement urbain VAD. Fin 2009, plus de 800 logements étaient livrés à Toulon, sur les 1 300 qui doivent l’être d’ici 2014, tandis qu’à Hyères, 360 logements sont en réhabilitation sur la période 2006-2011.

Autre continent, autres contraintes, la Simko a quant à elle dû enrayer la croissance des bidonvilles de la Ville de Kourou, nés de l’attractivité des grands chantiers guyanais. Un vaste programme de résorption de l’habitat insalubre, engagé il y a vingt ans, arrive cette année à son terme avec la construction des derniers logements, des commerces et des équipements publics du Village de Samaraca. Fin 2010, cette ancienne cité de chantier comptera 322 logements, dont la majorité auront été réalisés en auto-construction, la Simko assurant le gros œuvre, tandis que les finitions sont dévolues à l’habitant. Un moyen pour des familles peu solvables de devenir propriétaires contre un loyer de 297 € par mois durant dix ans.

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