L’ancrage au territoire

Le projet, qui revêt une dimension politique s’inscrit dans le projet de territoire et s’adapte pleinement aux obligations et ambitions de service public. L’intérêt général prime sur l’intérêt financier, les coûts sont maîtrisés et la valeur créée est réinvestie localement. La FedEpl a mis en avant l’impact socio-économique direct et indirect des Epl sur leur territoire, un effet démultiplicateur au bénéfice du développement économique et social des territoires.
  • Un projet d’entreprise en adéquation avec le projet du territoire

    Les collectivités, le plus souvent actionnaires majoritaires ou exclusifs, inscrivent forcément l’action de leur Epl dans la stratégie locale qu’elles ont adoptée.

  • Intérêts général et local priment sur l’intérêt financier

    Si les Epl doivent s’inscrire dans une logique de performance, celle-ci ne sera pas celle d’une recherche exclusive de profit. Cette performance profitera d’abord au territoire dans son ensemble, dans une optique à moyen et long terme.

  • Une valeur ajoutée réinvestie sur le territoire

    Au profit des usagers : meilleure prise en compte des attentes, amélioration de la qualité, des prestations et équipements, impact favorable sur les prix…

    Au profit du territoire : prise en compte d’objectifs de développement durable, politique d’achats auprès des fournisseurs locaux, emplois indélocalisables…

    Au profit des acteurs de l’entreprise : salariés, consolidation financière, dividendes.

  • Une meilleure réponse aux obligations de service public

    La recherche de profit n’étant pas l’objectif premier, la réponse au cahier des charges ne se fera pas « a minima » mais dans l’intérêt du plus grand nombre. 

  • La maîtrise des coûts, notamment de structure

    Pas de frais de sièges ; pas de superstructures ou d’actionnaires extérieurs à rémunérer. Pas de coût dont on ne connaisse l’origine. 

  • Une dimension politique

    Les Epl représentent une réelle respiration face aux situations de quasimonopole.

Le contrôle par les collectivités

Celles-ci occupent une position centrale en tant qu’actionnaires et exercent un contrôle total sur l’entreprise et son activité. En tant que donneurs d’ordre ou autorités délégantes, elles veillent et surveillent la mise en œuvre des contrats.
  • La position forte des collectivités territoriales

    Actionnaires prépondérants ou exclusifs dans les Epl, les collectivités exercent un contrôle sur la gestion de l’entreprise, sur sa situation financière, et la mise en œuvre des actions. 

  • Le contrôle des collectivités co-contractantes

    En tant que donneurs d’ordre ou autorités délégantes, les collectivités exercent un contrôle sur la mise en œuvre des contrats, notamment à travers les rapports annuels. La gestion déléguée à l’entreprise privée éloigne la collectivité de ses responsabilités et la prive d’une lecture permanente et  fiable des critères fondamentaux du service public. 

  • Les collectivités actionnaires et co-contractantes sont elles-mêmes sous contrôle

    Le préfet est destinataire pour information des principaux actes de la société. La Chambre régionale des comptes exerce son contrôle, soit directement, soit via les actes de la collectivité. 

  • Les autres contrôles internes et externes (Code de commerce)

    Les Epl sont sujettes à tous les contrôles sur les sociétés ainsi qu’aux contrôles publics. Le commissaire aux comptes veille notamment à la sincérité des informations fournies aux actionnaires 

La logique d’entreprise : réactivité et performance

Performance et réactivité sont suscitées par l’émulation procurée par le marché, l’application des règles de droit privé, la rapidité des circuits de décisions, la vérité des coûts et l’adéquation entre objectifs et moyens.
  • L’émulation procurée par le marché

    L’obligation de résultat et de pérennité condamne les Epl à la performance, à l’investissement dans la qualité et dans la satisfaction du client, et à être tournées vers l’avenir.

  • L’application des règles de droit privé

    Les Epl sont pour l’essentiel régies par le droit des sociétés. Elles tiennent une comptabilité commerciale et gèrent les ressources humaines selon les règles du Code du travail.

  • La rapidité des circuits de décision

    Sous réserve du respect de leurs statuts et règles internes, les Epl disposent de toute la réactivité d’une entreprise au service de ses performances.

  • La vérité des coûts et notamment des coûts de structure

    La tenue de la comptabilité commerciale, les rendus de compte aux actionnaires et aux donneurs d’ordre – dont les collectivités – permettent une lisibilité de toutes les composantes financières.

  • L’adéquation entre objectifs et moyens

    La souplesse de gestion permet d’adapter le fonctionnement de la structure au volume de ses activités, à ses missions et objectifs.

Le partenariat

Il se forge à l’aune d’une communauté d’intérêts et d’apport de compétences complémentaires.
  • Une communauté d’intérêts

    Les Epl sont les vecteurs d’un partenariat entre collectivités locales ainsi, dans le cas des Sem et des Sem à opération unique (SemOp), qu’entre collectivités et acteurs privés. D’une ambition commune née une entreprise creuset d’une communauté d’intérêts.

  • L’apport de compétences

    Les partenaires privés des Epl apportent, spécialement dans les Sem et les SemOp, leur énergie, leurs savoir-faire et leur vision entrepreneuriale.

La contractualisation

Ce cadre légitime une autonomie opérationnelle avec un transfert des risques et des responsabilités et une séparation des fonctions entre autorité organisatrice et opérateur.
  • Le cadre contractuel légitime une autonomie opérationnelle, avec des procédures de contrôle

    Les collectivités territoriales, en général principales donneurs d’ordre, délèguent la réalisation ou la gestion d’une mission par contrat. Leur présence au sein des organes dirigeants garantit un contrôle réel et régulier.

  • La répartition des risques et responsabilités

    Le contrat permet de transférer une partie substantielle des responsabilités. C’est l’un des principes majeurs de la délégation.

  • La séparation des fonctions entre autorité organisatrice et opérateur

    La société a son autonomie juridique. Elle met en œuvre le cahier des charges fixé par le donneur d’ordre.