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Mathieu Landau : « Les élus ont tellement d’idées pour développer leur territoire »

Publié le 31 août 2022

Intéressé très jeune par l’action publique, Mathieu Landau a toujours souhaité mettre son énergie et son expérience au service du développement de nos territoires. Après des expériences passionnantes à l’Assemblée nationale ainsi qu’à la mairie de Paris, il a décidé de poursuivre son parcours au sein de la FedEpl depuis le début de l’été en sa qualité de délégué territorial Hauts-de-France et Auvergne-Rhône-Alpes.

(Photo Stéphane Laure)

La Haute-Loire, le Puy-en-Velay… Mathieu Landau y a grandi jusqu’à l’âge de ses 18 ans. Signe prémonitoire, sa maman, maire de la commune, était aussi présidente d’une Sem d’aménagement : « J’ai toujours grandi dans l’univers des politiques publiques. Au moment de mes études à Lyon en droit et sciences politiques, j’ai instinctivement souhaité donner de mon temps pour défendre les étudiants. J’ai ainsi exercé différents mandats jusqu’au ministère de l’enseignement supérieur. », assure-t-il. Pour lui, la vocation est toute trouvée : « Je souhaitais travailler au côté des élus ». Tout juste âgé de 25 ans, il entame son parcours professionnel comme collaborateur parlementaire du député chevronné Henri Emmanuelli, qui fut ni plus ni moins président de l’Assemblée nationale. « Je l’ai accompagné durant 3 années et ce jusqu’à son décès, en avril 2017 », assure-t-il.

Au contact des élus parisiens

Il veut alors revenir à de la proximité. Il est temps d’amorcer un tournant, de découvrir autre chose. « Je reprends des études en urbanisme. J’avais besoin de concret. J’ai effectué une courte mission à la Sem Sequano de Seine-Saint-Denis ». Il revient cependant très vite à ses premières amours, à la mairie de Paris, auprès de la maire du 12e arrondissement, Catherine Barrati-Elbaz. « J’ai travaillé sur les questions liées au logement, au plan climat, à la rénovation thermique, j’étais en relation avec les bailleurs, les aménageurs, etc. Un ensemble d’acteurs pleinement impliqué dans le monde des EPL ». Le 12e est un territoire où les questions autour du logement s’entrechoquent : « Comment loger mieux et maintenir des espaces verts ? Que faire du foncier de la Sncf ? Etc. ». En 2020, il passe du 12e au 20e arrondissement parisien, pour accompagner Eric Pliez, l’ancien président de l’association Aurore, spécialisée dans la gestion des centres d’hébergement d’urgence, où il verra son portefeuille s’épaissir avec notamment la gestion des sujets liés aux sports, à la prévention et à la sécurité.

La pertinence des Epl

Il a décidé de postuler au poste de délégué territorial Hauts-de-France et Auvergne-Rhône-Alpes pour « aller plus au contact des territoires, sortir un peu de ma bulle parisienne ». Une fédération qu’il jugeait avant son arrivée comme « d’une ressource et d’un appui irremplaçable pour nos collectivités ». Les premières sensations sont bonnes : « Je suis déjà allé à Genève, pour évoquer la création d’une Sem frontalière. Je croise des tas d’élus qui ont beaucoup d’idées pour développer leur territoire, les rendre plus innovants. A nous de faire en sorte que les Epl apparaissent comme les outils les plus pertinents pour servir leur cause », conclut-il.

 

Par Peggy BANGET-MOSSAZ
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