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Serge Hoarau : « A la Réunion, l’eau, c’est notre or blanc ! »

Publié le 19 janvier 2021

Ils tirent un profit maximal de l’agilité de la gamme des Epl. Les présidents se mobilisent pour renforcer, sur leur territoire, les services publics de proximité. Nous réalisons, très régulièrement, des entretiens avec certains d’entre eux que vous pouvez découvrir sur la chaîne You Tube de la fédération. Cette semaine, Serge Hoarau, président de la Sem SAPHIR, de la Spl Sources et Eaux et de la Spla Grand Sud, maire de Petite-Ile et président de l’Association des maires de La Réunion, explique l’importance de l’eau dans l’économie réunionnaise.

L’eau et la Réunion, c’est une longue histoire, que nous avions présenté dans l’article suivant. Serge Hoarau en rappelle les enjeux : « Il y a une évidente complémentarité entre ma présidence de la SAPHIR, qui vend de l’eau brute aux fermiers et assure la gestion des circuits d’irrigation, et celle de Sources et Eaux, dont la mission est de gérer la distribution en eau. Nous formons le bras armé de la gestion en ressources d’eaux sur l’ensemble de l’île ».

« Nous n’émargeons pas au CAC 40 ! »

Les Epl sont complètement adaptées pour assurer cette mission vitale. « Elles reposent sur un actionnariat à majorité publique, ce qui facilite la délégation de services publics et permet la maîtrise de la gouvernance ». La gestion de l’eau est un sujet politiquement sensible. « Nous faisons des choix nécessaires d’utilité publique, comme la remise en état des réseaux potables ». Et l’actionnaire majoritaire reste… le citoyen à travers les élus le représentant. « Nous n’émargeons pas au CAC 40 », sourit Serge Hoarau, indiquant ainsi que les choix faits le sont dans un souci d’efficacité publique et non dans l’optique de satisfaire des actionnaires privés.

A la recherche de l’autonomie alimentaire

Car l’eau, « c’est l’or blanc de la Réunion ». Sans une irrigation optimale, les agriculteurs seraient bien en mal de pouvoir relever le défi que l’insularité impose à la Réunion : « Une autonomie alimentaire adossée à une capacité de pouvoir déployer de nombreux secteurs économiques très dépendants de l’eau, comme le secteur sucrier ».

Retrouvez l’intégralité de l’entretien avec Serge Hoarau en suivant le lien :

Par Benjamin GALLEPE
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