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Pour Dominique Juillet, la retraite est un nouveau départ

Publié le 2 octobre 2020

Il le dit dans un clin d’œil : « J’ai l’âge de la fédération ». Cette dernière a été créée en 1956. On vous laisse faire le calcul mental. Dominique Juillet a officiellement quitté son poste de responsable du Département des ressources internes (DRI) de la FedEpl pour une retraite bien méritée, pour reprendre la formule consacrée. Retraite qu’il envisage active. Confidences d’un pilier de la maison.

Ca y est. Pour Dominique Juillet, l’heure de la retraite a sonné. Il a passé le relais à Sandra Antoine-Edouard le 1er octobre, que nous aurons l’occasion de vous présenter dans une prochaine newsletter. Arrivé en juillet 2010 dans le cadre d’un CDD suite au départ précipité de l’ancien responsable DRI, Dominique Juillet a finalement basculé sur un bail bien plus long de dix ans. « J’ai été plongé dans le grand bain précipitamment, ça a été très formateur. J’avais travaillé auparavant pour des filiales françaises du groupe Toshiba et une PME proposant des services aux importateurs de produits informatiques. Autant dire que j’ai découvert sur le tas le monde  de l’économie mixte locale », se souvient-il.

L’arrière-boutique du DRI

Derrière le vocable DRI se profilent plusieurs tâches administratives essentielles à la bonne marche de la fédération. « Il faut traiter des questions financières au sens large : la comptabilité, les paies, les arrêtés de comptes, le reporting, l’information aux administrateurs… Il y a aussi un volet RH très dense, qui passe par le recrutement, la gestion quotidienne du personnel, les déclarations administratives, des charges, sans oublier la formation du personnel. Le DRI gère aussi le volet informatique, notamment la fourniture de matériels et de logiciels avec lesquels travaillent les collaborateurs. Il  organise aussi à la bonne marche des moyens généraux : les locaux, l’entretien… », précise-t-il. Bien qu’associative, la FedEpl fonctionne comme une entreprise privée. « La FedEpl vit  des cotisations de ses adhérents et partenaires, de missions financées dans le domaine de l’immobilier, d’activités marchandes comme le congrès, les formations ou encore la vente des guides. Elle doit donc équilibrer ses comptes chaque année. Pour ce faire, elle établit annuellement un budget sur la base d’un plan d’action, proposé par le directeur général , Thierry Durnerin et arrêté par le conseil d’administration. Le DRI ensuite travaille avec les pôles et départements pour organiser la traduction financière de ce plan. Je veille à ce que l’ensemble du programme soit équilibré », explique-t-il.

« En support de l’action politique »

Un département qui se définit comme étant « au service des objectifs de la fédération ». A l’heure de quitter le navire, Dominique Juillet regarde dans le rétro avec le sentiment du devoir accompli. « Les bons souvenirs que j’emporte avec moi, ce sont eux des combats menés avec succès par la fédération, toujours à la proue de l’innovation pour enrichir la gamme des outils de l’économie mixte locale. J’ai connu la création des Spl, des SemOp, le vote de la loi Marseille visant à sécuriser l’existence des Epl. Le DRI a toujours été en support de l’action de la fédération, jusqu’à contribuer au maintien de l’activité de la FedEpl pendant la crise sanitaire actuelle ». A Sandra Antoine-Edouard, qu’il a accompagné dans son installation pendant quelques semaines, il s’autorise quelques conseils : « Avoir de l’humilité, de l’intérêt pour la chose publique et de la patience, même si je doute d’en avoir eu tout le temps », sourit-il.

« Je reprends des études »

A ses yeux, la retraite est vécue comme un horizon à conquérir. « Je reste où j’habite, je ne m’exile pas », plaisante-t-il. « Je reprends  des études à travers un diplôme universitaire de médiation et suis prêt à replonger dans l’univers professionnel si l’on fait appel à moi, pour des missions plus ponctuelles ». A bon entendeur, salut. De nouveaux défis donc pour Dominique Juillet, auquel tous les salariés de la fédération souhaitent le meilleur dans ses nouveaux projets de vie.

Par Benjamin GALLEPE
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